Leçon de démocratie

Leçon de démocratie, par Aristophane et George Frêche Les électeurs sont des « cons » à séduire

Si dans la pensée traditionnelle, l’objet de tout bon gouvernement est de rendre les hommes vertueux afin de réaliser le bien commun, tel n’est point le cas de la démocratie. De l’Antiquité à nos jours, dans un souverain mépris du peuple, celle-ci a toujours promu structurellement le vice et la médiocrité. Aussi, la critique hilarante de la démocratie athénienne par Aristophane résonne-t-elle curieusement avec la pensée politique du socialiste Georges Frêche. Dans sa leçon de démocratie, celui-ci, avec son franc-parler, exprime bien fort ce que tout candidat aux élections pense tout bas : « Les cons sont majoritaires ! Et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons ; et ça continue, parce que je sais comment les engrainer. » [La Rédaction]

Portrait de la démocratie athénienne par Aristophane

Le texte suivant est extrait de la comédie intitulée Les Cavaliers 1 du dramaturge grec Aristophane (424 av. J.-C.). Pour combattre le démagogue Cléon, le parti des Cavaliers se désespère de trouver un candidat à la hauteur. Un oracle révèle qu’un marchand de tripes sera capable de séduire le peuple — ici incarné par le personnage nommé Démos. Nicias et Démosthène partent à la recherche du champion — ou devrait-on dire de la marionnette ? — qui consacrera la victoire du parti des Cavaliers aux élections. Ils le trouvent enfin :

 

Démosthène — Ô bienheureux marchand d’andouilles, viens, viens, mon très cher ; avance, sauveur de la ville et le nôtre.
Le Marchand d’andouilles — Qu’est-ce ? Pourquoi m’appelez-vous ?
Démosthène — Viens ici, afin de savoir quelle chance tu as, quel comble de prospérité.
Nicias — Voyons ; débarrasse-le de son étal, et apprends-lui l’oracle du dieu, quel il est. Moi, je vais avoir l’œil sur le Paphlagonien.
Démosthène — Allons, toi, dépose d’abord cet attirail, mets-le à terre ; puis adore la terre et les dieux.
Le Marchand d’andouilles — Soit : qu’est-ce que c’est ?
Démosthène — Homme heureux, homme riche ; aujourd’hui rien, demain plus que grand, chef de la bienheureuse Athènes.
Le Marchand d’andouilles — Hé ! mon bon, que ne me laisses-tu laver mes tripes et vendre mes andouilles, au lieu de te moquer de moi ?
Démosthène — Imbécile ! Tes tripes ! Regarde par ici. Vois-tu ces files de peuple ?
Le Marchand d’andouilles — Je les vois.
Démosthène — Tu seras le maître de tous ces gens-là ; et celui de l’Agora, des ports, de la Pnyx ; tu piétineras sur le Conseil, tu casseras les stratèges, tu les enchaîneras, tu les mettras en prison ; tu feras la débauche dans le Prytanée.
Le Marchand d’andouilles — Moi ?
Démosthène — Oui, toi. Et tu ne vois pas encore tout. Monte sur cet étal, et jette les yeux sur toutes les îles d’alentour.
Le Marchand d’andouilles — Je les vois.
Démosthène — Eh bien ! Et les entrepôts ? Et les navires marchands ?
Le Marchand d’andouilles — J’y suis.
Démosthène — Comment donc ! N’es-tu pas au comble du bonheur ? Maintenant jette l’œil droit du côté de la Carie, et l’œil gauche du côté de la Chalcédoine.
Le Marchand d’andouilles — Effectivement ; me voilà fort heureux de loucher !
Démosthène — Mais non : c’est pour toi que se fait tout ce trafic ; car tu vas devenir, comme le dit cet oracle, un très grand personnage.
Le Marchand d’andouilles — Dis-moi, comment moi, un marchand d’andouilles, deviendrai-je un grand personnage ?
Démosthène — C’est pour cela même que tu deviendras grand, parce que tu es un mauvais drôle, un homme de l’Agora, un impudent.
Le Marchand d’andouilles — Je ne me crois pas digne d’un si grand pouvoir.
Démosthène — Hé ! Hé ! Pourquoi dis-tu que tu n’en es pas digne ? Tu me parais avoir conscience que tu n’es pas sans mérite. Es-tu fils de gens beaux et bons ?
Le Marchand d’andouilles — J’en atteste les dieux, je suis de la canaille.
Démosthène — Quelle heureuse chance ! Comme cela tourne bien pour tes affaires !
Le Marchand d’andouilles — Mais, mon bon, je n’ai pas reçu la moindre éducation ; je connais mes lettres, et, chose mauvaise, même assez mal.
Démosthène — C’est la seule chose qui te fasse du tort, même sue assez mal. La démagogie ne veut pas d’un homme instruit, ni de mœurs honnêtes ; il lui faut un ignorant et un infâme. Mais ne laisse pas échapper ce que les dieux te donnent, d’après leurs oracles. […]
Le Marchand d’andouilles — Oui, l’oracle me désigne ; mais j’admire comment je serai capable de gouverner Démos.
Démosthène — Tout ce qu’il y a de plus simple. Fais ce que tu fais, brouille toutes les affaires comme tes tripes ; amadoue Démos en l’édulcorant par des propos de cuisine : tu as tout ce qui fait un démagogue, voix canaille, nature perverse, langage des halles : tu réunis tout ce qu’il faut pour gouverner. Les oracles sont pour toi, y compris celui de la Pythie.

Leçon de démocratie par le socialiste Georges Frêche

Georges Frêche (1938-2010) est un homme de gauche et un vieux routard de la politique. Qu’on en juge, il est successivement :
– maoïste de 1962 à 1967,
– membre fondateur du Parti Socialiste en 1972,
– plusieurs fois député de l’Hérault et maire de Montpellier de 1977 à 2004,
– président du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon de 2004 à sa mort,
– principal soutien de Ségolène Royal dans le Sud pour sa candidature à l’élection présidentielle 2007.
Au mois de février 2009, ce professeur honoraire d’histoire de droit romain à l’Université Montpellier I, est enregistré par ses étudiants lors de son cours magistral :



Oui ! Ce que je vous dis, c’est l’évidence. Ah si les gens fonctionnaient avec leur tête ! Mais les gens ne fonctionnent pas avec leur tête, ils fonctionnent avec leurs tripes. La politique c’est une affaire de tripes, ce n’est pas une affaire de tête.
C’est pour ça que moi quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6%. Il y en a 3% avec moi et 3% contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons, et là je ramasse des voix en masse. Et jamais sur des sujets…
Enfin, aujourd’hui je fais ce qui m’intéresse comme président de région : j’aide les lycées, j’aide la recherche. Et quand je ferai campagne, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait :
– Qu’est ce que les gens en ont à foutre que je remonte les digues ? Les gens s’occupent des digues quand elles débordent, après ils oublient. Ça les intéresse pas ! Les digues du Rhône, les gens ils s’en foutent. Ah ! à la prochaine inondation, ils gueuleront qu’on n’a rien fait. Alors moi je mets beaucoup d’argent sur les digues du Rhône, mais ça ne me rapporte pas une voix, par contre si je distribue des boites de chocolat à Noël à tous les petits vieux de Montpellier, je ramasse un gros paquet de voix.
– Je donne des livres gratuits dans les lycées. Vous croyez que les connards me disent « merci » ? Ils disent : « non, ils arrivent en retard ! » Comme si c’était ma faute ! — Parce que l’appel d’offres n’avait pas marché, et que donc, il y avait quinze jours de retard dans la livraison. Les gens, ils disent pas « merci » ; d’ailleurs les gens, ils disent jamais « merci ». Les cons ne disent jamais « merci » !
Les cons sont majoritaires ! Et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons. Et ça continue, parce que je sais comment les engrainer.
– J’engraine les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc. Ça a un succès de fou ! Ils disent : « Merde ! il est marrant, c’est un intellectuel mais il est comme nous. » Quand les gens disent « il est comme nous », c’est gagné ! Ils votent pour vous. Parce que les gens votent pour ceux qui sont comme eux. Donc il faut essayer d’être comme eux.
– Là, les Catalans me font chier, et je leur tape dessus parce qu’ils m’emmerdent. Mais dans deux ans, je vais me mettre à les aimer. Je vais y revenir, je vais leur dire : « Mon Dieu, je me suis trompé, je vous demande pardon ! » Ils diront : « qu’il est intelligent ! » Ils me pardonneront… Ils en reprendront pour six ans !
C’est un jeu, qu’est ce que vous voulez, il faut bien en rire. Avant je faisais ça sérieusement, maintenant j’ai tellement l’habitude de la manœuvre que ça me fait marrer. Les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. Pourquoi les changer ? Pourquoi voulez vous les changer ? Si vous arrivez à faire en sorte que les gens intelligents passent de 6 à 9% voire à 11, vous ne pourrez pas aller au-delà.
Mais les cons sont souvent sympathiques, moi je suis bien avec les cons, je joue à la belote, je joue aux boules. Je suis bien avec les cons parce que je les aime. Mais ça ne m’empêche pas de les juger. Et après, quand vous avez raison, après ils vous donnent raison, mais toujours trois à quatre ans après. Ils disent : « mais il n’est pas si con parce que, après tout, ce qu’il a fait, ça marche. »
Donc vous faites des trucs, vous vous faites élire, six ans :
– Les deux premières années vous devenez maximum impopulaire. Vous leur tapez sur le claque bec, etc. « Ah salaud ! le peuple aura ta peau ! On t’aura ! » Moi je dis : « cause toujours, je vous emmerde ! »
– Ensuite deux ans vous laissez reposer le flan. Vous faites des trucs plus calmes.
– Et les deux dernières années, plus rien du tout, des fontaines, des fleurs, et des bonnes paroles : « Je vous aime ! Ô Catalans, je vous aime ! Ô Occitans mes frères, je vous aime ! » Vous faites un petit institut, une merde pour propager le catalan auprès de quatre « guguss » : tout le monde est content ! Évidemment, ils parlent catalan comme ça personne ne les comprend à trois kilomètres de chez eux. Mais ça leur fait plaisir.

Quelques remarques

​Retour sur la pensée traditionnelle

Tout ceci est fort éloigné de la pensée traditionnelle énoncée, entre autres, par :
Saint Thomas d’Aquin qui, reprenant l’enseignement d’Aristote, écrit dans son De regno :

L’office de celui qui gouverne sera non seulement de conserver intacte la chose en elle-même, mais en plus la conduire à sa fin2. […] Or la fin ultime d’une multitude rassemblée en société est de vivre selon la vertu. En effet les hommes s’assemblent pour mener ensemble une vie bonne, ce à quoi chacun vivant isolément ne pourrait parvenir3.

Confucius en Orient dans La grande étude (ou Ta Hio) :

Depuis l’homme le plus élevé en dignité, jusqu’au plus humble et plus obscur, devoir égal pour tous : corriger et améliorer sa personne ; ou le perfectionnement de soi-même est la base fondamentale de tout progrès et de tout développement moral4.

– Tseng-Tseu (disciple de Confucius) qui ajoute dans son Explication de La Grande Étude :

La nation de Thsou ne regarde pas les parures en or et en pierreries comme précieuses ; mais pour elle, les hommes vertueux, les bons et sages ministres sont les seules choses qu’elle estime être précieuses5.

Nous n’avons jamais eu de sympathie pour M. Frêche et ses déclarations sur les Harkis nous ont scandalisés, mais il faut reconnaître dans sa Leçon de démocratie un certain bon sens et de la franchise. Si cet élu a dit vrai, il a tenté malgré tout — malgré les règles du jeu démocratique — de faire quelque chose d’utile, à savoir le renforcement des digues, le financement de la recherche et de l’éducation…
Faut-il dès lors que le système soit bien pervers pour l’avoir obligé à se prostituer de la sorte dans sa pêche aux voix, ceci simplement afin d’accomplir son devoir, et pour l’avoir amené à mépriser à ce point le peuple ! Car voici bien le drame de l’égalitarisme démocratique : le rejet de l’autorité génère le mépris.

Le mépris du peuple envers l’élu

Si l’élu détient bien un pouvoir, en revanche l’autorité lui échappe. Or l’autorité politique, comme toute autorité — pensons à celle d’un père de famille responsable ou celle d’un supérieur consciencieux —, suscite l’amour, le respect, la confiance, l’obéissance libre et spontanée. Tout autre est le pouvoir sans l’autorité du régime démocratique, qui ne peut obtenir, remarque Tocqueville, qu’une obéissance servile :

Il faut bien se garder, d’ailleurs, d’évaluer la bassesse des hommes par le degré de leur soumission envers le souverain pouvoir : ce serait se servir d’une fausse mesure. Quelque soumis que fussent les hommes de l’ancien régime aux volontés du roi, il y avait une sorte d’obéissance qui leur était inconnue : ils ne savaient pas ce que c’était que se plier sous un pouvoir illégitime ou contesté, qu’on honore peu, que souvent on méprise, mais qu’on subit volontiers parce qu’il sert ou peut nuire.
Cette forme dégradante de la servitude leur fut toujours étrangère. Le roi leur inspirait des sentiments qu’aucun des princes les plus absolus qui ont paru depuis dans le monde n’a pu faire naître, et qui sont même devenus pour nous presque incompréhensibles, tant la Révolution en a extirpé de nos cœurs jusqu’à la racine.
Ils avaient pour lui tout à la fois la tendresse qu’on a pour un père et le respect qu’on ne doit qu’à Dieu. En se soumettant à ses commandements les plus arbitraires, ils cédaient moins encore à la contrainte qu’à l’amour, et il leur arrivait souvent ainsi de conserver leur âme très libre jusque dans la plus extrême dépendance. Pour eux, le plus grand mal de l’obéissance était la contrainte ; pour nous, c’est le moindre. Le pire est dans le sentiment servile qui fait obéir.
Ne méprisons pas nos pères, nous n’en avons pas le droit. Plût à Dieu que nous pussions retrouver, avec leurs préjugés et leurs défauts, un peu de leur grandeur6 !

Par ailleurs, le peuple en démocratie est comme cet enfant dont on passe tous les caprices « pour avoir la paix » ; sera-t-il reconnaissant envers des parents si paresseux ou si égoïstes qu’ils en oublient leur devoir de le faire grandir ? Peut-il les respecter ?

Le mépris de l’élu envers le peuple

En effet, qui peut prétendre que le mensonge et la flatterie n’impliquent pas le mépris envers la personne destinatrice ? Les électeurs ne sont-ils pas des « cons » qu’il s’agit « d’engrainer avec de bonnes paroles » ?
En démocratie, l’amoralité des hommes politiques — formés à l’école de Machiavel (1469-1527) — les porte à déclarer sans honte que « les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent ». A contrario, le jurisconsulte Jean Bodin (1529-1596) rappelle ce principe de politique traditionnelle :

Il n’y a crime plus détestable en un prince que le parjure7.

Le cercle vicieux des élections

Avec la logique électorale s’instaure donc un cercle vicieux. En effet, un homme honnête ne saurait recourir à la tromperie et à la simulation, aussi le système démocratique ne sélectionne-t-il que des hommes politiques cyniques et sans scrupule, capables de toutes les bassesses, l’air innocent et la main sur le cœur.
Devant le spectacle infâme de la décadence des mœurs publiques générée par la démocratie bourgeoise, Ernest Renan (1823-1892) — qui est pourtant un chantre de la modernité — est obligé de reconnaître dans sa Réforme intellectuelle et morale :

Un des plus mauvais résultats de la démocratie est de faire de la chose publique la proie d’une classe de politiciens médiocres et jaloux, naturellement peu respectés de la foule8.

Modéré dans ses propos, le roi Henri V (comte de Chambord) résume fort bien tout cela dans sa Lettre aux Français datée du 15 novembre 1869 :

Ceux [les élus] qui envahissent le pouvoir sont impuissants à tenir les promesses dont ils leurrent les peuples, après chaque crise sociale, parce qu’ils sont condamnés à faire appel à leurs passions au lieu de s’appuyer sur leurs vertus.
Berryer l’a dit admirablement : « Pour eux, gouverner, ce n’est plus éclairer et diriger la pensée publique, quelle qu’elle soit ; il suffit de savoir la flatter, ou la mépriser, ou l’éteindre. » […]
Pour la monarchie traditionnelle, gouverner, c’est s’appuyer sur les vertus de la France, c’est développer tous ses nobles instincts, c’est travailler sans relâche à lui donner ce qui fait les nations grandes et respectées, c’est vouloir qu’elle soit la première par la foi, par la puissance et par l’honneur.

N’est-ce point là les paroles et l’ambition même d’un père pour ses enfants ?

Conclusion

Le système démocratique revêt une incapacité structurelle à réaliser le bien commun, le bonheur et l’honneur d’un peuple. On ne peut ni le présenter comme un « bon régime », ni même envisager de s’en servir pour parvenir au gouvernement, car, de fait, il oblige le candidat à une véritable prostitution dans sa quête de bulletins de vote. Cet avilissement inévitable porte mécaniquement au pouvoir des hommes médiocres et sans scrupules, ce qui engendre le mépris réciproque du peuple et du politique.
Il est grand temps de tourner la page afin de revenir à la monarchie traditionnelle, ce régime politique naturel, analogue dans sa structure à la famille, pour qu’il nous fasse tous croître en vertu, en amour et en dignité.


À CONSULTER également sur le même sujet :
Principe du moteur de la Révolution
Voter : du moindre mal au vote utile
Leçon de démocratie

 

  1. Aristophane, Les akharniens, Les chevaliers, Les nuées, Les guêpes, La paix, trad. d’Eugène Talbot, préface de Sully Prudhomme, éd. A. Lemerre, Paris, 1897.
  2. Saint Thomas d’Aquin, De regno, livre II, chap. III, Petite somme politique, trad. Denis Sureau, éd. Pierre Téqui, Paris, 1997, p. 96.
  3. Saint Thomas d’Aquin, De regno, livre II, chap. III, Petite somme politique, op. cit., p.97-98.
  4. Doctrine de Confucius ou les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine, trad. M.G. Pauthier, Librairie Garnier Frères, 1921, p. 42.
  5. Tseng-Tseu, Doctrine de Confucius ou les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine, op. cit., p. 59.
  6. Alexis de Tocqueville, L’Ancien régime et la Révolution, chap. XI, Michel Lévy Frères, libraires éditeurs, Paris, 1860, p. 198-199.
  7. Jean Bodin, Les Six Livres de la République, livre I, chap. IX (De la souveraineté), Librairie Jacques du Puys, Paris, 1577, p. 148.
  8. Ernest Renan, La réforme intellectuelle et morale, Michel Lévy Frères, Paris, 1871, Préface, p. III.
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