En 1978 le grand historien François Furet écrivait déjà : « l’œuvre de Soljenitsyne a posé partout la question du Goulag au plus profond du dessein révolutionnaire ; il est inévitable que l’exemple russe vienne frapper comme un boomerang son « origine » française […] Aujourd’hui le Goulag conduit à repenser la Terreur, en vertu d’une identité dans le projet. Les deux révolutions restent liées. » C’est donc naturellement qu’en 1993 Soljenitsyne
