L'argument du « moindre mal » est régulièrement invoqué en période électorale afin d'obliger en conscience catholiques et monarchistes à voter pour...
Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal.
Hannah Arendt, Responsabilité et jugement, trad. Jean-Luc Fidel, éd. Payot & Rivages, 2009, p.45, Paris, 2003.
Nous serions perdus, dit le christianisme, sans un secours d’en haut, nous ne sommes pas de force à nous sauver à nous seuls. Et de même Jean-Jacques : nous sommes incapables de dégager de nous-mêmes la volonté générale et de la suivre. Il nous faut le secours extérieur de la loi (grâce), effet du vote (sacrement) qui crée en nous l’homme nouveau. […] Ainsi le Contrat social n’est pas un traité de politique, c’est un traité de théologie, la théorie d’une volonté extranaturelle, créée dans le cœur de l’homme naturel, substituée en lui à sa volonté actuelle, par le mystère de la loi, accompli au sein de la société contractuelle, ou volontaire, ou de pensée, sous les espèces sensibles du sacrement de vote.
Augustin Cochin, Les sociétés de pensée et la démocratie moderne (publication posthume), La mystique de la libre-pensée, « Le catholicisme de Rousseau », chap. II, Plon-Nourrit, Paris, 1921.
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