Fascisme

Nous qui détestons intimement tous les christianismes, aussi bien celui de Jésus que celui de Marx, nous gardons une extraordinaire sympathie pour cette entreprise dans la vie moderne du culte païen de la force et de l’audace.

Mussolini, Éditorial, Popolo d’Italia, 12 décembre 1919.


 

Le fascisme est une croyance qui atteint le niveau d’une religion.

Mussolini, « Vincolo di sangue », Popolo d’Italia, 19 Janvier 1922.


 

[…] non qu’on puisse, de ce qu’elle est réactive, déduire que la pensée fasciste est contre-révolutionnaire, comme par exemple l’est celle de Bonald. Car elle aussi, tout comme la pensée démocratique, a perdu l’ancrage religieux du politique, et ne peut prétendre à la restauration d’une communauté humaine conforme à l’ordre naturel ou providentiel. Elle aussi, comme le léninisme, est plongée dans l’immanence ; elle ne laisse pas l’individualisme moderne comme contraire à l’ordre divin, puisqu’elle y voit au contraire le fruit du christianisme ; si elle souhaite passionnément le déraciner, c’est aussi à travers des figures de l’histoire, comme la nation, ou la race. En ce sens la détestation des principes de 89 par le fascisme n’empêche pas celui-ci d’être révolutionnaire, si l’adjectif renvoie à la volonté de renverser la société, le gouvernement et le monde bourgeois au nom de l’avenir.

François Furet, Le passé d’une illusion, Robert-Laffont/Calmann-Lévy, Paris, 1995, p. 48 .


Démocratie, bourgeoisie et haine de soi

Démocratie, bourgeoisie et haine de soi Commentaires de Léo Ferré, François Furet et Hannah Arendt

Par ce titre « Démocratie, bourgeoisie et haine de soi », il ne s’agit pas de stigmatiser la bourgeoisie en tant que classe sociale à la manière anarchiste ou socialiste. En effet, quand elle est ordonnée au bien commun, cette classe a sa place et son utilité comme n’importe quelle autre classe de la société. […]

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Libres propos de Hitler sur le christianisme

Libres propos de Hitler sur le christianisme Les papes Pie XI et Pie XII répondent à Hitler

Dans son Mein Kampf datant de 1925, Hitler ne peut livrer toute sa pensée, car il n’a pas encore conquis le pouvoir, néanmoins certains passages sont déjà très hostiles au christianisme. Une fois à la tête de l’Allemagne, il organise une persécution telle qu’en 1937, le pape Pie XI et le cardinal Pacelli (le futur

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