Il ne faudrait pas confondre le devoir d’aimer son pays — naturel à tout être humain — avec le nationalisme. Ce dernier plonge ses racines dans la Réforme protestante qui fait exploser la chrétienté en royaumes dotés d’Églises nationales autonomes. Mais c’est à la Révolution française — avec la laïcisation des esprits — que cette idéologie opère une substitution de la souveraineté ultime de Dieu avec celle de la nation.
