De l’Ancien Testament jusqu’à l’Antigone du Païen grec Sophocle, inhumer les morts constitue un devoir, une prescription divine. En effet, de même que l’âme, le corps est une partie de notre humanité, aussi les civilisations les plus primitives marquent-elles du respect envers les dépouilles des défunts. Pour le révolutionnaire matérialiste, l’homme n’est que matière : que pourrait-il donc l’empêcher de destiner des parties de corps humain à des fins utilitaires,
