RELIGIONS

On trouve dans le passé, on trouverait même aujourd’hui des sociétés humaines qui n’ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n’y a jamais eu de société sans religion.

Henri Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, Félix Alcan, 1937, p. 105.

 

La religion est, au sens le plus fort du terme, un fait d’institution, un parti pris humain et social de l’hétéronomie.

Luc Ferry et Marcel Gauchet, Le Religieux après la religion, « La disposition religieuse de l’humanité », Grasset, Nouveau collège de Philosophie, Paris, 2004, p. 59.

 

Dans la société moderne, la sécularisation n’a pas donné lieu à une séparation définitive entre les sphères de la religion et du politique. Avec le développement des politiques de masse, les limites entre ces deux sphères ont souvent eu tendance à se confondre, et en ces occasions la politique a revêtu sa propre dimension religieuse. Parallèlement à ce mouvement de sécularisation au sein de l’État et la société, a eu également lieu une « sacralisation de la politique », qui a atteint son paroxysme dans les mouvements totalitaires du vingtième siècle. Le nazisme, le fascisme et le nationalisme romantique ont tous contribué de manière décisive à la « sacralisation de la politique » ; mais la démocratie, le socialisme et le communisme ont aussi collaboré à la naissance de nouveaux cultes séculiers.

Emilio Gentile, « Fascism as Political Religion », Journal of Contemporary History, Mai-Juin, 1990, Vol. 25, No. 2/3, pp. 229-251.

 

Histoire de la légitimité

L’histoire de la légitimité de 1883 à nos jours De la résistance au modernisme

L’histoire de la légitimité — et du mouvement légitimiste qui l’a portée — est celle de la fidélité à l’ordre naturel de la monarchie traditionnelle, et celle du refus de tout ralliement à la modernité : – 1830 et 1883 : refus du ralliement aux Orléans qui prétendent se faire rois en violant les Lois Fondamentales […]

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Les révélations de Claire Ferchaud à Loublande ne sont pas reconnus par l’Église et font l'objet de condamnations.

Réprobation pontificale des prétendues révélations de Claire Ferchaud à Loublande Le décret du 12 mars 1920 du pape Benoît XV

Durant la Première Guerre mondiale, Claire Ferchaud prétend que Jésus-Christ demande au Président de la République d’apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau tricolore de la Révolution pour sauver la France et la faire triompher de ses ennemis. D’illustres voix du catholicisme s’émeuvent de ces « chimères » à relent millénariste comme les dénonce le très

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Voter le moindre mal, c'est voter pour le mal.

Voter : du moindre mal au vote utile Communion Tradicionalista Carlista

L’argument du « moindre mal » est régulièrement invoqué en période électorale afin d’obliger en conscience catholiques et monarchistes à voter pour tel ou tel candidat. Or c’est précisément cet argument qui constitue le mécanisme permettant l’instauration du pire des régimes. La philosophe Hannah Arendt — qui a consacré sa vie à la recherche des

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Origine de la souveraineté par Louis de Bonald : Dieu

De l’origine de la souveraineté, par Louis de Bonald Droit divin ou souveraineté populaire ?

Pour Louis de Bonald, l’origine de la souveraineté est Dieu. En matière de souveraineté, il n’y a en effet d’autre choix qu’entre l’hétéronomie et l’autonomie politique. L’hétéronomie est la reconnaissance d’un ordre extérieur à la volonté humaine, auquel tout homme doit se soumettre. Si en plus, on reconnaît que cet ordre vient d’un Dieu créateur

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La France et le concile de Trente

La France et le concile de Trente L’Église gallicane, légende et réalité

En préambule de cet article sur la France et le concile de Trente, notons que le gallicanisme n’est jamais conçu comme une machine de guerre contre le Saint-Siège, mais, au contraire… comme une submission réglée par les franchises naturelles et les droits communs dont le roi est le gardien… Ces libertés, définies par les anciens

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Fête nationale du Royaume de France du 15 août

Fête nationale du Royaume de France du 15 août Le Vœu de Louis XIII (10 février 1638)

Le Roi consacre le Royaume à la Sainte Vierge. Louis XIII et Anne d’Autriche se marient en 1615, mais vingt-deux ans plus tard, au désespoir de tout le peuple de France, leur union demeure stérile. Enfin en 1638, après bien des pèlerinages, bien des prières à cette intention, le couple royal attend un enfant, il

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Un Maurras procatholique mais antichrétien, peint par Louis Dimier

Un Maurras procatholique mais antichrétien, peint par Louis Dimier Vingt ans d’Action Française (1926), Chapitre I

La situation en ce début du XXe siècle n’est pas sans rappeler la nôtre : ennemi de toute tradition, un gouvernement révolutionnaire libéral — fragilisé par une série de scandales — s’attaque à la société civile à coup de lois liberticides. À l’instar de beaucoup de catholiques aimant leur pays, l’universitaire Louis Dimier est tenté

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Drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur

L’inacceptable drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur, par le cardinal Billot Le Figaro, « La question du drapeau », 4 mai 1918

Emblème du national-catholicisme, le drapeau tricolore frappé du Sacré-Cœur consacre le mariage contre-nature des catholiques avec la Révolution. Au même titre que la croyance en une bonne assemblée délibérante, le drapeau national ainsi baptisé, relève du vieux mythe de la bonne république chez les catholiques. Dans un article du Figaro daté du 4 mai 1918,

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Quo primum tempore est la bulle du pape Pie V qui rend libre à perpétuité la messe traditionnelle du concile de Trente.

Quo primum tempore : la bulle qui rend libre à perpétuité la messe traditionnelle La messe tridentine, universelle, magnifique et libre

En un siècle propice aux hérésies, et pour mettre fin aux interprétations non traditionnelles que la diversité des rites pouvait générer, le pape saint Pie V proclame, le 14 juillet 1570, la licéité permanente et la liberté de célébration de la messe traditionnelle validée au concile de Trente. En vertu de cette  bulle Quo primum

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Libres propos de Hitler sur le christianisme

Libres propos de Hitler sur le christianisme Les papes Pie XI et Pie XII répondent à Hitler

Dans son Mein Kampf datant de 1925, Hitler ne peut livrer toute sa pensée, car il n’a pas encore conquis le pouvoir, néanmoins certains passages sont déjà très hostiles au christianisme. Une fois à la tête de l’Allemagne, il organise une persécution telle qu’en 1937, le pape Pie XI et le cardinal Pacelli (le futur

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