Sciences politiques

La constitution intime de la loi, par saint Thomas d’Aquin Somme théologique Ia-IIæ, La loi, question 90

La loi est « une ordonnance de raison en vue du bien commun établie et promulguée par celui qui a charge de la communauté. » Aux antipodes du produit d’une volonté de domination autonome, la loi ainsi définie engage la raison de l’autorité dans sa soumission à un ordre qui n’est pas le sien, c’est […]

La constitution intime de la loi, par saint Thomas d’Aquin Somme théologique Ia-IIæ, La loi, question 90 Lire la suite »

Du gouvernement représentatif, par Louis de Bonald (vers 1835) Régime de conseil vs Régime d'opposition

Pour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Bonald revient ici sur cette tentative de synthèse entre monarchie et démocratie, et montre combien l’abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au

Du gouvernement représentatif, par Louis de Bonald (vers 1835) Régime de conseil vs Régime d'opposition Lire la suite »

Antigone, héroïne de la loi naturelle et de la légitimité.

Antigone, héroïne de la loi naturelle et de la légitimité Du devoir de résistance

En ces temps calamiteux, la plupart des autorités temporelles et spirituelles se sont ralliées à l’esprit de monde qui proclame les « Droits de l’Homme », de l’homme tout puissant, de l’homme maître de la nature, de l’homme maître de sa nature, de l’homme qui décide du bien et du mal — et donc de

Antigone, héroïne de la loi naturelle et de la légitimité Du devoir de résistance Lire la suite »

Le discours de la Flagellation, par Louis XV (3 mars 1766)

Le discours de la Flagellation, par Louis XV (3 mars 1766) Le Roi rappelle les fondements de la Monarchie

Les parlements sont des cours de justice fondées par Philippe le Bel pour conseiller le roi et l’aider à rendre justice. Au XVIIIe siècle, les parlements, imbus des idées nouvelles et jaloux de leurs privilèges, prétendent constituer un corps unique, indépendant du souverain et seul vrai représentant des intérêts de la nation. De régime de

Le discours de la Flagellation, par Louis XV (3 mars 1766) Le Roi rappelle les fondements de la Monarchie Lire la suite »

Les serments du sacre des rois de France, par Jean de Viguerie Le « serment du Royaume » et ses interprétations

Les paroles du serment du Royaume — que le Roi prononce lors de la cérémonie du sacre —, sont restées inchangées pendant des siècles. Si par ses promesses le Roi s’engage bien envers le peuple, le serment est quant-à lui fait à Dieu, ce qui valide et majore les promesses. Le serment du Royaume, s’il

Les serments du sacre des rois de France, par Jean de Viguerie Le « serment du Royaume » et ses interprétations Lire la suite »

Autorité et Pouvoir chez les modernes La forme du régime politique est-elle neutre ? [2]

La république moderne légitime son pouvoir par son caractère rationnel, voire scientifique. Or, paradoxalement, peu de penseurs se sont attachés à étudier l’essence du pouvoir des États modernes, comme si l’argument de rationalité légitimait tout, mais aussi, comme s’ils éprouvaient une certaine difficulté à en parler. Pour expliquer cette gêne et pour découvrir ce qu’il

Autorité et Pouvoir chez les modernes La forme du régime politique est-elle neutre ? [2] Lire la suite »

Autorité et Pouvoir chez les classiques La forme du régime politique est-elle neutre ? [1]

Le pouvoir de l’État moderne est présenté par ses promoteurs comme le triomphe de la rationalité dans l’ordre politique. Ceux-ci lui opposent un prétendu « caractère irrationnel » de l’autorité dans les monarchies traditionnelles. Dans cette série de deux articles, nous essaierons de préciser ce qui caractérise les régimes monarchiques et républicains pour expliquer ensuite

Autorité et Pouvoir chez les classiques La forme du régime politique est-elle neutre ? [1] Lire la suite »

Du légitimisme à la légitimité, par Guy Augé (1975) La légitimité ou la clef du problème politique

Ainsi parle Guy Augé : « L’entente sur l’essence même de la légitimité est la clef du problème politique, et pas seulement du problème monarchique. La légitimité traditionnelle est celle qui, scrutant l’ordre naturel, sait reconnaître sa relation au sacré et au divin, parce que la destinée des hommes ne s’arrête pas aux rivages de l’histoire. [La

Du légitimisme à la légitimité, par Guy Augé (1975) La légitimité ou la clef du problème politique Lire la suite »

Considérations sur la notion de loi La loi : œuvre de la raison ou de la seule volonté ?

Les catholiques, qui vivent aujourd’hui dans une société où presque rien ne fonctionne normalement, éprouvent les plus grandes difficultés, non seulement à accomplir leurs devoirs, mais même simplement à les connaître1. Confrontés à des autorités humaines incompétentes ou tyranniques, ils ont tendance à rejeter a priori toute loi civile ou ecclésiastique. C’est certainement une des

Considérations sur la notion de loi La loi : œuvre de la raison ou de la seule volonté ? Lire la suite »

Translate »
Retour en haut