ANALYSTES

De la politique génocidaire de la 1re République française, par le communiste Gracchus Babeuf (1760-1797) Chapitre VII du livre « Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier »

Fils de la modernité, le droit-de-l’hommisme provoque son premier génocide en 1793. Au nom de la liberté et de l’égalité, la Première République invente l’archétype du régime totalitaire : le gouvernement par la terreur. Ivres d’idéologie, des comités bureaucratiques décrètent à demi-mots des « populicides » en prenant soin de ne jamais s’impliquer directement et […]

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La constitution intime de la loi, par saint Thomas d’Aquin Somme théologique Ia-IIæ, La loi, question 90

La loi est « une ordonnance de raison en vue du bien commun établie et promulguée par celui qui a charge de la communauté. » Aux antipodes du produit d’une volonté de domination autonome, la loi ainsi définie engage la raison de l’autorité dans sa soumission à un ordre qui n’est pas le sien, c’est

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Du gouvernement représentatif, par Louis de Bonald (vers 1835) Régime de conseil vs Régime d'opposition

Pour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Bonald revient ici sur cette tentative de synthèse entre monarchie et démocratie, et montre combien l’abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au

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Lyon, ville martyre de la 1re République, par Louis-Marie Prudhomme (1797) La terreur comme instrument de domination

Le texte suivant révèle en Louis-Marie Prudhomme (1752-1830) un journaliste très républicain et anti-clérical. Cependant, même partial, son récit décrit à son insu le mécanisme révolutionnaire qui conduit à la Terreur. En 1794, dans cette Première république française les gens sont jugés, non sur leurs actes, mais sur ce qu’ils sont — ou accusés être.

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Légitimité et royalisme, par Guy Augé La légitimité, ou l’obéissance libre (1977)

S’il est une constante dans nos sociétés modernes, c’est bien le mépris du citoyen envers les représentants du pouvoir démocratique ; pouvoir auquel il est pourtant contraint d’obéir servilement au nom d’un légalisme justifié par le nombre ou l’opinion. Un Tocqueville le déplore : « Quelque soumis que fussent les hommes de l’ancien régime aux volontés du roi,

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Le mécanisme sociologique des sociétés de pensée Augustin Cochin et la genèse de la Révolution (III)

Pour expliquer le phénomène révolutionnaire et l’avènement des régimes totalitaires, la théorie du complot — telle que l’a formalisée l’abbé Augustin Barruel — est loin d’être satisfaisante. Augustin Cochin propose l’approche beaucoup plus rationnelle et terrible du mécanisme sociologique. Ainsi le rôle de sociétés secrètes, comme la Franc-Maçonnerie, s’inscrit-il dans le mouvement plus vaste des

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Genèse des sociétés de pensée Augustin Cochin et la genèse de la Révolution (II)

Les sociétés de pensée n’ont a priori rien d’effrayant : tout d’abord loisir d’une haute aristocratie désœuvrée, elles se propagent ensuite à toutes les classes sociales et jusqu’aux plus petites villes. Rien de mal en effet : on s’y amuse à tout remettre en question, on y construit un monde imaginaire. Aucune autorité ne prévaut,

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Problématique à l’origine de l’œuvre d’Augustin Cochin Augustin Cochin et la genèse de la Révolution (I)

En ce début du XXe siècle, les plus grands universitaires — les Aulard, Mathiez et autres Lavisse… — se contentent de décrire l’enchaînement des faits qui conduisent à la chute de la Monarchie. Ceux-là feignent de croire à la génération spontanée des épisodes révolutionnaires, ainsi qu’à l’action magique d’un personnage inédit dans l’histoire de l’humanité

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Critique du Testament court de saint Rémi, par Michel Rouche De la valeur historique du document et de ses enseignements

Devant l’abondance de faux documents forgés aux Xe et XIe siècles, plusieurs historiens du XIXe siècle ont mis en doute l’authenticité du Testament de saint Rémi transmis par Hincmar et Flodoard. Faute d’autres sources pour les corroborer, des pans entiers de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours ont ainsi été remis en cause, comme

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Les serments du sacre des rois de France, par Jean de Viguerie Le « serment du Royaume » et ses interprétations

Les paroles du serment du Royaume — que le Roi prononce lors de la cérémonie du sacre —, sont restées inchangées pendant des siècles. Si par ses promesses le Roi s’engage bien envers le peuple, le serment est quant-à lui fait à Dieu, ce qui valide et majore les promesses. Le serment du Royaume, s’il

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