Les conflits entre les parlements et le roi de France

Les conflits entre les parlements et le roi de France, par Michel Antoine Sens et portée des réformes du chancelier de Maupeou

Les parlements sont des cours établies par la monarchie pour aider le souverain à s’acquitter de son devoir de rendre la justice. Les magistrats sont tenus d’acheter leur charge, et cette vénalité des offices contribue à renflouer les caisses de l’État. Cependant le système se dévoie au fil du temps : charges devenues quasi héréditaires, inflation du nombre des magistrats, baisse notable de leurs compétences, corruption en augmentation, frondes des

Histoire de la légitimité

L’histoire de la légitimité de 1883 à nos jours De la résistance au modernisme

L’histoire de la légitimité — et du mouvement légitimiste qui l’a portée — est celle de la fidélité à l’ordre naturel de la monarchie traditionnelle, et celle du refus de tout ralliement à la modernité : – 1830 et 1883 : refus du ralliement aux Orléans qui prétendent se faire rois en violant les Lois Fondamentales du Royaume. – 1892 : refus du Ralliement de l’Église à un régime républicain qui revendique

modèle du discours révolutionnaire

Modèle du discours révolutionnaire, par Joseph de Maistre (1799) Discours du citoyen Cherchemot

Maistre nous livre ici le modèle du discours révolutionnaire. En effet, on y trouve : – L’utilisation de mots clefs propres à susciter passions et pensées réflexes. – L’invocation du mythe du progrès de l’homme et de la philosophie des Lumières (ou art social) pour façonner l’opinion et élever l’humanité à un stade supérieur. – Le paradigme de la liberté entendue comme l’affranchissement de toute autorité. – La paranoïa homicide,

La révolution orléaniste de 1830 provoque la chouannerie légitimiste de 1832

La révolution orléaniste de 1830 Les causes de l’insurrection de 1832

La révolution orléaniste de 1830 renverse le roi légitime Charles X et propulse un rejeton de la branche cadette d’Orléans porté par la haute-finance : Louis-Philippe. Si dans la monarchie traditionnelle, le roi tient son autorité de Dieu et l’exerce pour le bien commun, l’usurpateur Louis-Philippe ne peut invoquer cette transcendance, aussi se réclame-t-il de la Révolution dont il revendique l’héritage et poursuit les persécutions contre l’Église et tous les

La formation des coutumes d’hérédité et de masculinité au sujet des lois fondamentales du Royaume de France

La formation des coutumes d’hérédité et de masculinité, par Jean Barbey La coutume comme source du droit

Il serait vain et anachronique de tenter d’analyser les changements dynastiques — mérovingiens, carolingiens, capétiens —, ainsi que l’élaboration de ce que l’on appelle les Lois Fondamentales du Royaume, à l’aune de notre pensée du XXIe siècle. En effet, les sociétés traditionnelles ignorent le volontarisme juridique et constitutionnel propres à la modernité, et Cicéron (106-43 av. J.-C.) — cité par saint Thomas d’Aquin — explique : « l’origine première du

Le Ta hio de Confucius expose la doctrine traditionnelle de la politique

Le Ta Hio, traité de politique et de morale naturelle, par Confucius (500 av. J.C.) Le programme politique de l’Aristote chinois

Comme un pied de nez aux Modernes, du fond des âges, Confucius rappelle les principes essentiels de la politique. Entre autres : Il existe une nature humaine que chaque homme doit accomplir en se conformant aux lois morales immuables et indépendantes de toute volonté humaine. L’autorité est un « mandat du Ciel » mais le chef ne garde sa légitimité que si son gouvernement vise à l’accomplissement de la nature

Introduction à la légitimité, un éclairage actuel sur les enjeux politiques et civilisationnels.

Diffuser le livre « Introduction à la légitimité » Plus qu'un livre, une arme

Pour beaucoup, le bon gouvernement dépend principalement des bonnes dispositions de son chef. Ceux-là recherchent le « saint roi », le « saint président », aussi, en attendant l’homme providentiel, se contentent-ils de voter pour le « moins mauvais ». Plus rares sont ceux qui se posent la question cruciale du régime, de la forme de l’institution politique… [la suite ici]

Voter le moindre mal, c'est voter pour le mal.

Voter : du moindre mal au vote utile Communion Tradicionalista Carlista

L’argument du « moindre mal » est régulièrement invoqué en période électorale afin d’obliger en conscience catholiques et monarchistes à voter pour tel ou tel candidat. Or c’est précisément cet argument qui constitue le mécanisme permettant l’instauration du pire des régimes. La philosophe Hannah Arendt — qui a consacré sa vie à la recherche des causes des totalitarismes — en explique la raison : « Politiquement, la faiblesse de l’argument

Leçon de démocratie

Leçon de démocratie, par Aristophane et George Frêche Les électeurs sont des « cons » à séduire

Si dans la pensée traditionnelle, l’objet de tout bon gouvernement est de rendre les hommes vertueux afin de réaliser le bien commun, tel n’est point le cas de la démocratie. De l’Antiquité à nos jours, dans un souverain mépris du peuple, celle-ci a toujours promu structurellement le vice et la médiocrité. Aussi, la critique hilarante de la démocratie athénienne par Aristophane résonne-t-elle curieusement avec la pensée politique du socialiste Georges